Nous sommes dans les années 70. Que se passerait-il si un groupe d'individus atteints de troubles de la personnalité antisociale décidait de faire du théâtre ?

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Et si le hasard (ou le destin) les amenait à se confronter à une pièce controversée comme La Mégère Apprivoisée ? 

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Contraintes sociales et familiales, troubles comportementaux, misogynie... Le face à face entre ces laissés pour compte et cette oeuvre ne se fera pas sans heurts !

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Mise en abîme oblige, nos "oisillons" n'ont jamais fait de théâtre ; et quand des personnes bardées de troubles doivent interpréter des personnages qui au demeurant n'en ont pas, les commencements sont quelque peu chaotiques. Mais plus le spectacle se déroule, plus la frontière entre ces deux mondes se fait ténue.

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C'est dans cet espace scénique que le miroir sociétal émerge, que les enjeux de la pièce se cristallisent et que le texte de Shakespeare trouve un éclairage nouveau, et surtout fidèle à notre théâtre : empreint de joie et de partage !